Tuesday 18 March 2008

Blue Mountains et Plages Paradisiaques


Avant de commencer a lire ce post, merci de voter a droite pour indiquer la frequence de visite de ce blog et ainsi me donner une idee de la frequence requise de mises a jour.

Le Weekend dernier, j’ai passé 2 jours exceptionnels: découverte des Blue Mountains le samedi avec baignade sous les chutes d’eau, promenades dans des décors majestueux et parfois vertigineux. Par exemple, a un moment, nous avons emprunté un chemin taillé dans la roche et la barrière nous séparait de près de 200m de vide.

J’y suis allé avec un très bon ami qui malheureusement rentre à Marseille dimanche et une collègue super sympa qui elle repart vivre jeudi à Melbourne. Ainsi, on ne change pas les habitudes puisque les amis que je me fais ici restent pour une durée déterminée.




Dimanche, reveil a 6h du matin et avec les memes personnes, nous sommes partis a 250km plus au sud pour decouvrir cette region que nous ne connaissions pas. Nous nous sommes rendus dans un parc national comportant 8 plages paradisiaques, certaines donnant sur une baie, d’autres sur le large.

Habituellement, des dauphins viennent parfois dans cette zone mais cette fois ci nous n’avons vu qu’une raie. L’eau était cristalline et rafraîchissante (dans les 20 degrés).

Apres avoir parcouru quelques plages au sable blanc, nous nous sommes dirigés 50km plus au sud car dans mon guide était écrit que les kangourous viennent sur une plage pour s’y baigner et se laisser porter par les vagues.

Encore a 6km de la plage alors que la nuit approchait, nous avons pris la décision de nous arrêter sur une autre plage ou les kangourous sauvages étaient par dizaines. Même les canards s’approchaient a 50cm et nous réclamaient a manger.







Pour les photos (d’autres sont a venir d’ici demain), ça se passe par ici pour samedi :
http://www.facebook.com/album.php?aid=43759&l=0fb74&id=512066000

Et par la pour dimanche.
http://www.facebook.com/album.php?aid=43761&l=a3275&id=512066000

Tuesday 11 March 2008

Ete Indien

Quand je vois le journal et regarde le compte rendu de la météo en Angleterre et en France, je me dis que je suis bien ici ;)

Cet après midi, on va encore avoir du 27 degrés et le reste de la semaine semble être similaire. J’ai envie de dire….tant mieux !!

Monday 10 March 2008

Fin des recits des emblemes de la France - La Legion d'Honneur

Vue de face
Vue de dos

Suite et fin de la description des emblèmes de la France. Voici un retour sur les origines de la Légion d’Honneur. J’espère que ces récits vous intéresseront autant qu’ils ont suscité mon attention…

Aussi, n'oubliez pas d'aller voir les precedents commentaires... J'ai mis en ligne quelques photos prises le weekend dernier au zoo et des couchers de soleil de ces derniers jours. Pour ce faire, cliquez a droite sur les liens: Sunset + Blue Mountains et Zoo + Ville de Sydney

« Je défie déclarait le Premier Consul, qu'on me montre une République ancienne ou moderne dans laquelle il n'y a pas eu de distinctions (...). Les Français (...) n'ont qu'un sentiment, l'honneur. Il leur faut donc donner un aliment à ce sentiment-là ; il leur faut des distinctions. »

Le Consulat, par arrêté du 4 nivôse an VIII (25 décembre 1799) complété par l'arrêté du 21 thermidor an IX (9 août 1801) institua les armes d'honneur afin de distinguer les soldats ayant accompli une action d'éclat.

Ces armes, garnies en argent, portaient une inscription nominative et leur attribution donnait droit à une haute paie. Leur nature dépendait du grade du récipiendaire et de l'arme dans laquelle il combattait.

Les services d'une valeur extraordinaire étaient récompensés d'un sabre d'honneur assorti de la double paie. Environ deux mille armes furent ainsi distribuées, fournies en exclusivité par la manufacture de Versailles à l'exception des trompettes, grenades et haches.

Les armes d'honneur étaient accompagnées d'un brevet et tous leurs bénéficiaires furent membres de droit de la Légion d'Honneur dont ils formèrent la première promotion le 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803).

Les effectifs de la Légion d'Honneur ont suivi une progression régulière jusqu'au début du XXème siècle, mais ils ont augmenté brusquement après chacune des deux guerres mondiales pour récompenser les actes de courage ou de dévouement en temps de guerre.

En 1962, la Légion d'Honneur comptait plus de 300 000 membres. Alors que la France retrouvait le temps de paix, le Général de Gaulle estima qu'il convenait d'arrêter cette progression qu'il jugeait dangereuse pour le prestige de l'institution. Il fixa dans le code de la Légion d'honneur un objectif à atteindre pour la fin du XXème siècle : 125 000 membres.

La politique constante, depuis lors, de réduction des attributions de Croix de la Légion d'Honneur a permis d'atteindre cet objectif, puisque le nombre de ses membres fluctue actuellement autour de 113 000.

Les légionnairs sont distingués par trois grades : Chevalier, Officier et Commandeur et trois dignités, Grand Officier, Grand' Croix, Grand Maître. Le président de la République est grand maître de l'ordre national de la Légion d'Honneur. Il en est la plus haute autorité. La dignité de grand' croix lui est conférée de plein droit. Il est reconnu comme grand maître lors de la cérémonie d'investiture.

La croix a été remise également à des villes (Luxembourg, Liège, Belgrade, Stalingrad, Verdun, Rouen et dernièrement, Alger en 2004), des régiments, des établissements d’enseignement supèrieur ou secondaire, des communautés, des entreprises (dont la SNCF) et une association (la Croix-Rouge française).

La Légion d’Honneur n’est pas réservée aux Français : elle est aussi attribuée à titre protocolaire aux chefs d’État, Premiers ministres, membres de gouvernement et ambassadeurs étrangers lors de leur venue en séjour en France, et à quiconque a servi avec éclat les intérêts de la France. Par exemple, le 19 février 1999, le président de la République Jacques Chirac a remis l’insigne à des anciens combattants américains de la Première Guerre mondiale.

L’attribution est presque automatique pour les anciens ministres, les préfets honoraires, les anciens députés ou sénateurs (les ministres et parlementaires en activité sont exclus du champ sauf pour faits de guerre), les officiers supèrieurs et les hauts magistrats. L’obtention d’une médaille d’or aux jeux Olympiques est une promotion spéciale. L’armée obtient cinquante pour cent des contingents et les autres professions bien représentées sont les policiers, les pompiers, les élus, les hauts fonctionnaires et les représentants des cultes.

La proposition pour la Légion d'Honneur doit être faite par un ministre. Le ministre ne peut proposer que des personnes dont l'activité présente un lien de rattachement avec son ministère. Son pouvoir de proposition est limité en nombre.
Chaque année, il se voit affecter un contingent de croix de Légion d'Honneur, contingent limitatif qu'il ne pourra donc dépasser. Après examen et sélection de l'ensemble des dossiers qui sont transmis jusqu'à son ministère et qui proviennent de ses services administratifs, des Préfectures, des associations, du monde des entreprises ou des particuliers. Le ministre transmet ses propositions au conseil de l'ordre de la Légion d'Honneur.

Pour chaque personne proposée est établi un mémoire comportant l'état-civil et l'exposé détaillé des services rendus et mérites exceptionnels. Le conseil de l'ordre, présidé par le grand chancelier, s'assure que la proposition est conforme au Code de la Légion d'Honneur. Il contrôle la qualification, le caractère et la durée des services, s'assure que les enquêtes de moralité et d'honorabilité ont été faites.

Le Grand Chancelier transmet au Président de la République les dossiers acceptés par le Conseil de l'Ordre. Le président de la République, autorité supérieure donne, s'il le souhaite, son accord définitif et signe le décret portant nomination ou promotion.

La décoration de la Légion d'Honneur est une étoile à cinq rayons doubles, surmontée d'une couronne de chêne et de laurier. Le centre de l'étoile, émaillé de blanc, est entouré de branches de chêne et de laurier et présente à l'avers l'effigie de la République avec cet exergue : "République Française" et au revers, deux drapeaux tricolores avec cet exergue : "Honneur et Patrie" et la date : "29 floréal an X".

En tenue civile, les chevaliers portent à la boutonnière un ruban rouge, les officiers une rosette rouge, les commandeurs une rosette rouge sur demi-nœud en argent, les grands officiers une rosette rouge demi-nœud moitié argent moitié or, et les grand’croix une rosette rouge sur demi-nœud en or.

Le décret de création des maisons d'éducation de la Légion d'Honneur est signé par Napoléon Ier à Schönbrunn le 15 décembre 1805. Ce décret prévoit la création de trois maisons. Le château d'Écouen est choisi comme première école et l'empereur donne lui-même les grandes lignes de l'éducation qu'il veut procurer aux jeunes filles: « Élevez nous des croyantes et non des raisonneuses ».

Le 25 mars 1809, Napoléon Ier signe le décret de création d'une deuxième maison dans le cloître de l'ancienne abbaye royale de Saint-Denis. Saint-Denis est inauguré le 1er juillet 1811 et peu de temps après s'ouvre la troisième maison dans la forêt de Saint-Germain-en-Laye.

À cette époque, il existait de nombreux lycées militaires pour éduquer les garçons et en faire de futurs soldats, mais les filles étaient délaissées. Napoléon Ier a créé ces maisons d'éducation pour subvenir à l'éducation et aux besoins des filles (très souvent orphelines) de ses soldats les plus méritants.

Après le Drapeau, la Marseillaise et la Marianne, le Coq, symbole de la France !


Utilisé dès l'Antiquité, on ne peut assurer que le coq servit d'enseigne aux Gaulois, encore qu'il apparaisse sur certaines monnaies. Il deviendra cependant symbole de la Gaule et des Gaulois à la suite d'un jeu de mots facile; le terme latin gallus signifiant à la fois coq et Gaulois.

C'est que notre oiseau est l'exemple paradoxal d'un emblème qui n'a pas été vraiment choisi, mais imposé quelque peu par les ennemis du royaume, et qu'il a fallu ensuite « intégrer » à grand peine, en lui attribuant des atours plus flatteurs.
Il le fut à la suite de deux mouvements convergents : l'histoire nationale redécouvrait au Moyen-âge timidement les Gaulois tandis que les humanistes de la Renaissance ressuscitaient les philosophes de l'Antiquité.
En Italie comme en France la célébration du coq blanc, oiseau de Jupiter et de Mercure, refleurit. Trois rois de France successifs purent donc choisir cet emblème. L'Opus Davidicam, dédié vers 1495 à Charles VIII par le moine mendiant italien Jean de Legonissa, s'ouvre sur une page de garde où deux coqs blancs soutiennent l'écu de France et foulent aux pieds un serpent et un renard.

C'est progressivement que la figure du coq est devenue la représentation symbolique du peuple français la mieux partagée. Au Moyen Age, le coq gaulois est largement utilisé comme symbole religieux, signe d'espoir et de foi. C'est à la Renaissance que le coq commence à être rattaché à l'idée de Nation française qui émerge peu à peu. Sous le règne des Valois et des Bourbons, l'effigie des Rois est souvent accompagnée de cet animal censé représenter la France dans les gravures, sur les monnaies. Même s'il reste un emblème mineur, le coq est présent au Louvre et à Versailles.

C'est la période révolutionnaire qui va consacrer le coq comme représentation de l'identité nationale. On le voit figurer sur un écu, orné du bonnet phrygien, sur le sceau du Premier consul et l'allégorie de la fraternité porte souvent un bâton surmonté d'un coq. Napoléon substitue l'Empire à la République et dès lors l'aigle remplace le coq car pour l'Empereur : "Le coq n'a point de force, il ne peut être l'image d'un empire tel que la France". Après une période d'éclipse, les "Trois Glorieuses" de 1830 réhabilitent l'image du coq français et le Duc d'Orléans, lieutenant-général, signe une ordonnance indiquant que le coq devrait figurer sur les drapeaux et les boutons d'uniformes de la garde nationale.

Le sceau de la II ème République représente la figure de la Liberté tenant un gouvernail marqué du coq, mais ce dernier continue d'être utilisé parallèlement au symbole de l'aigle, comme signe de la permanence de l'Empire. La IIIème République voit la grille du Palais de l'Elysée s'orner d'un coq, "la grille du coq" que l'on peut voir encore actuellement. La pièce d'or de 20 francs, frappée en 1899, est elle-même ornée d'un coq, comme le seront ensuite certaines pièces des « anciens francs ».

Lors de la Première Guerre mondiale, l'affirmation du sentiment patriotique va faire du coq la figure de la résistance et du courage français face à l'aigle de Prusse. Cette représentation manichéenne sera alors de plus en plus utilisée, notamment par les caricaturistes, le coq devenant le symbole d'une France aux origines paysannes, fière, opiniâtre, courageuse et féconde.

Pour de nombreux étrangers aussi, le coq symbolise la France, même si c'est un animal auquel on ne prête pas que des qualités, et si c’est parfois un objet de dérision. Si le coq n'apparaît pas comme un emblème officiel de la République, il sert encore une certaine idée de la France dans l'imaginaire collectif, et tout particulièrement pour le monde sportif.

France - Petit Rappel Historique - Marianne

Pour continuer sur la thematique Histoire de ce blog, je continue a partager avec vous les explications transmises par le Consulat General de France en Australie. Plus tard, je passerai a l'Histoire de l'Australie qui reste beaucoup plus recente...

Voici quelques mots sur un symbole Français : Marianne.

Les premières représentations d’une femme à bonnet phrygien, allégorie de la Liberté et de la République, apparaissent à la Révolution.

En 1792, c’est une chanson occitane qui désigne ainsi la République pour la première fois. Marianne provient sans doute du prénom Marie-Anne, très répandu dans les campagnes au 18e siècle et dédaigné par l’aristocratie. Les révolutionnaires l'adoptent afin d’incarner le changement de régime, et mettent en avant la symbolique de la « Mère Patrie » protégeant les enfants de la République.

Symbole de liberté, ce bonnet phrygien était porté par les esclaves affranchis en Grèce antique, puis sous l’Empire romain. Un bonnet similaire coiffait aussi marins et galériens de la Méditerranée. Les révolutionnaires venus du Midi l’auraient introduit à Paris.

« La » Marianne devint le sceau de la République par un décret de 1792. Dès 1799 et la chute de la République, les représentations de la Marianne se font cependant moins nombreuses, même si plusieurs artistes continuent de peindre sur ce thème, comme Eugène Delacroix en 1830, avec sa célèbre « Liberté Guidant le Peuple aux Barricades ».

Le nom de Marianne réapparaît brièvement sous la Seconde République, mais souvent de façon péjorative. En proclamant l’Empire en 1852, Napoléon III fait remplacer par sa propre effigie la figure de Marianne sur les pièces de monnaie et sur les timbres-poste. La Commune de 1870 développe le culte de la combattante révolutionnaire au buste dénudé qui porte le bonnet phrygien rouge des Sans-Culotte, mais sans toutefois la dénommer Marianne.

A partir de 1877, les statues se multiplient dans les mairies, où la Marianne devient d’ailleurs obligatoire en 1884. Le bonnet phrygien, qui met en valeur le caractère révolutionnaire de la République, est parfois remplacé par une couronne d’épis, ou bien de feuilles de chêne et d’olivier, ce qui rattache plus notre héroïne à la Cérès antique, déesse des moissons et de là, peut-être, à l’effigie de la « Semeuse » sur nos Francs.

L'assimilation de la République française à la Marianne est désormais acquise. De nombreuses personnalités féminines ont prêté leurs traits à la Marianne : Mme Duhamel, épouse de l’ancien ministre de la Culture, en 1968, Brigitte Bardot en 1970, Mireille Mathieu en 1974, Catherine Deneuve en 1985, Georgina Dufoix, ancien ministre, en 1988, Laetitia Casta en 1999, et dernière en date à prêter son visage, Evelyne Thomas en 2003. Enfin, un grand concours national lancé par l’Assemblée Nationale en 2005 a consacré le graphisme de la Marianne qui orne aujourd’hui le timbre-poste générique français.

La Marianne reste bien une spécificité française, puisque aucun autre pays n’a, avec la même force, réaffirmé sans cesse le besoin d’une représentation symbolique, et unanimement partagée de la République qui se doit, bien sûr, en France, d’être une femme…

France - Petit Rappel Historique - Le drapeau tricolore


La partie culture de ce blog s’étoffe avec une explication des origines drapeau Français. Nous l’avons tous appris à l’école mais il y a tellement longtemps, voici donc un petit rafraîchissement.

Emblème national, le drapeau tricolore est né de la réunion, sous la Révolution française, des couleurs du roi (blanc) et de la ville de Paris (bleu et rouge). Aujourd'hui, le drapeau tricolore flotte sur tous les bâtiments publics ; il est déployé dans la plupart des cérémonies officielles, qu'elles soient civiles ou militaires.

Son histoire

Aux premiers jours de la Révolution française, les trois couleurs sont d'abord réunies sous la forme d'une cocarde. En juillet 1789, peu avant la prise de la Bastille, une grande agitation règne à Paris. Une milice se constitue ; elle porte un signe distinctif, une cocarde bicolore composée des antiques couleurs de Paris, le bleu et le rouge.

Le 17 juillet, Louis XVI se rend à Paris pour reconnaître la nouvelle Garde Nationale. Il arbore la cocarde bleue et rouge à laquelle il semble que Lafayette, commandant de la Garde, ait ajouté le blanc royal.

La loi du 27 pluviôse an II (15 février 1794) fait du drapeau tricolore le pavillon national, en précisant, sur les recommandations du peintre David, que le bleu devait être attaché à la hampe. Les cinq années précédentes avaient en effet connu une floraison de variantes : trois couleurs horizontales ; le rouge près de la hampe ; faisceau de licteur sur la bande blanche centrale ; bonnets phrygiens et fleurs de lys en concurrence…

Le XIXème siècle voit s'affronter le blanc des royalistes légitimistes et les trois couleurs héritées de la Révolution. Le drapeau blanc est remis à l'honneur sous la Restauration mais Louis-Philippe reprend le drapeau tricolore et le fait surmonter du coq gaulois.

Sous la IIIème République, un consensus s'établit progressivement autour des trois couleurs. A partir de 1880, la remise des drapeaux aux armées lors de la fête du 14 juillet est un grand moment d'exaltation du sentiment patriotique.

Si le Comte de Chambord, prétendant au trône de France, n'a jamais accepté le drapeau tricolore, les royalistes ont fini par s'y rallier pendant la Première Guerre Mondiale.

Le drapeau français aujourd'hui

Les constitutions de 1946 et de 1958 (article 2) ont fait du drapeau tricolore l'emblème national de la République.

Aujourd'hui, le drapeau français est visible sur tous les bâtiments publics. Il est déployé lors des commémorations nationales et les honneurs lui sont rendus selon un cérémonial très précis.
Lorsque le Président de la République s'exprime publiquement, le drapeau français est souvent placé derrière lui. En fonction des circonstances, on trouve aussi associé le drapeau européen ou le drapeau d'un autre Etat.

France - Petit Rappel Historique - La Marseillaise


Chaque mois, je reçois un email du Consulat General de France en Australie, incluant un rappel sur les faits ayant marque l'Histoire de France. La newsletter du mois de Juillet revenait sur les origines de la Marseillaise. Afin d'apporter un soupçon de culture à ce blog, je souhaite partager avec vous ce retour en arrière:

La "Marseillaise": Sa genèse historique:

En 1792, à la suite de la déclaration de guerre du Roi à l'Autriche, un officier français en poste à Strasbourg, Rouget de Lisle, compose, dans la nuit du 25 au 26 avril, chez Dietrich, le maire de la ville, le "Chant de guerre pour l'armée du Rhin".

Ce chant est repris par les fédérés de Marseille participant à l'insurrection des Tuileries, le 10 août 1792. Son succès est tel qu'il est déclaré chant national le 14 juillet 1795.

Interdite sous l'Empire et la Restauration, la Marseillaise est remise à l'honneur lors de la Révolution de 1830 et Berlioz en élabore une orchestration qu'il dédie à Rouget de Lisle.

La Troisième République, en 1879, en fait un hymne national et, en 1887, une "version officielle" est adoptée par le ministre de la guerre après avis d'une commission.
C'est également sous la IIIème République, le 14 juillet 1915, que les cendres de Rouget de Lisle sont transférées aux Invalides.

En septembre 1944, une circulaire du ministre de l'Education nationale préconise de faire chanter la Marseillaise dans les écoles pour "célébrer notre libération et nos martyrs".

Le caractère d'hymne national est a nouveau affirmé dans les Constitutions de 1946 et de 1958.

Son auteur:

Né en 1760, à Lons-le-Saulnier, Claude-Joseph Rouget de Lisle est capitaine du génie mais a mené une carrière militaire assez brève.

Révolutionnaire modéré, il est sauvé de la Terreur grâce au succès de son chant. Auteur de quelques romances et opéras, il vit dans l'ombre sous l'Empire et la Restauration jusqu'à son décès à Choisy-le-Roi en 1836.

Sa partition:

En quelques semaines, "l'hymne des Marseillais" est diffusé en Alsace, sous une forme manuscrite ou imprimée, puis il est repris par de nombreux éditeurs parisiens.

Le caractère anonyme des premières éditions a pu faire douter que Rouget de Lisle, compositeur par ailleurs plutôt médiocre, en ait été réellement l'auteur.

Il n'existe pas de version unique de la Marseillaise qui, dès le début, a été mise en musique sous diverses formes, avec ou sans chant. Ainsi, en 1879, la Marseillaise est déclarée hymne officiel sans que l'on précise la version et un grand désordre musical pouvait se produire lorsque des formations différentes étaient réunies.

La commission de 1887, composée de musiciens professionnels, a déterminé une version officielle après avoir remanié le texte mélodique et l'harmonie.

C'est aujourd'hui plutôt une adaptation de cette version qui est jouée dans les cérémonies officielles, même si le Président Giscard d'Estaing avait souhaité en ralentir le rythme, en revenant à une exécution plus proche des origines de l'oeuvre.

Sunset + Blue Mountains

En ce moment le temps est exceptionnel et je me regale chaque soir devant les couchers de soleil sur les Blue Mountains. Je souhaite donc vous faire partager ces moments avec quelques photos.







Voici au passage quelques informations sur les Montagnes Bleues:

Les Montagnes bleues se situent à environ 100 kilomètres à l'ouest de Sydney. Elles sont une chaîne de montagnes de gres qui atteignent 1.111 mètres d'altitude à leur point culminant, One Tree Hill, et forment une partie de la Cordillere australienne qui longe approximativement l'est et le sud-est de la côte australienne sur environ 3 000 kilomètres.
Le nom de « Montagnes bleues » fait référence au voile bleu formé par l'évaporation des essences de cette immense forêt d'eucalyptus.

Les Montagnes bleues sont creusées de profondes gorges, jusque 1 000 mètres. Elles occupent une superficie de 1 436 km2. Elles sont inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 2000.

Pour la partie Histoire:

Les Montagnes bleues étaient réputées impénétrables par les premiers colons de Sydney, et ne furent pas traversées qu'en 1813!! par Blaxland, Wentworth et Lawson (pour ceux qui connaissent).
Plutôt que de suivre les rivières, comme les explorateurs précédents, qui ne trouvèrent au bout du compte que des falaises verticales, ils décidèrent de suivre les arêtes et les parties hautes du plateau.
La première traversée des Montagnes bleues est généralement considérée comme une des étapes majeures de l'ouverture de la Nouvelle Galles du Sud aux colons européens. Cependant, il existait déjà d'importantes zones accessibles proches des côtes. Le fait que les Montagnes bleues aient été un obstacle important à l'expansion des colons relève largement du mythe.


Donc si le temps le permet, ca promet de bonnes balades...
PS: J'ai agrandi la taille du texte pour en faciliter la lecture et change a nouveau l'apparence du blog. J'espere que ca vous plaira. J'ai aussi ajoute un rapide questionnaire en haut a droite de la page afin de savoir la frequence des visites de ceux qui le lisent. Merci d'avance pour vos reponses, ca me donnera une idee de la frequence des mises a jour a realiser...

Sunday 9 March 2008

Zoo + Ville de Sydney


Petit message pour dire que tout va bien et que l'ete est toujours bien la, nous avons eu meme un temps exceptionnel durant ces 2 jours, mis a part quelques nuages samedi. Je manque de temps pour ecrire quelque chose de plus long et pour telecharger les photos donc je vous invite a suivre les liens ou j'ai mis les photos en ligne rapidement (processus plus rapide que pour le blog).


Pour voir les photos du zoo, je vous invite a aller voir ce lien: http://www.facebook.com/album.php?aid=42920&l=eaa6d&id=512066000



On m'a aussi demande des photos de la ville (Guimy en particulier), en voici quelques unes prises en rentrant du zoo. Ca se passe ici: http://www.facebook.com/album.php?aid=42921&l=1679d&id=512066000


Wednesday 5 March 2008

Queen Victoria, Automne, Mardi Gras



Depuis samedi dernier, 1er Mars, nous sommes rentrés dans l’automne. Le soleil se couche à 19h30 environ et commence à moins chauffer vers les 17h. Le temps reste plus que clément, avec des températures comprises entre 17 et 27 degrés. La qualité de vie de Sydney est toujours exceptionnelle et je ne crois pas avoir passe une seule soirée chez moi depuis ces 3 dernières semaines. Seul hic, parmi mes amis ici, beaucoup vont partir : une collègue avec qui je m’entend bien retourne a Melbourne dans 2 semaines, un ami part samedi prochain, un autre dans 2 semaines pour retourner en France et encore un autre dans 3 mois.

Samedi dernier, c’était aussi la parade pour le mardi gras. Les gays et lesbiennes défilaient avec chars colorés, costumes et musique techno. C’est un des évènements majeurs de Sydney, il y avait du monde partout, la plupart déguisés. C’était bien mais pas hallucinant non plus, excepte peut être certaines lesbiennes canon qui avaient des corps de rêve. Heureusement, les zolies filles ne manquent pas ici (sauf dans ma boite ou j’ai parfois l’impression que les nanas moches ont plus de chance d’avoir un boulot). Pour plus de photos, c’est par ici :
http://www.facebook.com/album.php?aid=42504&l=d68d7&id=512066000





Il y a bientôt 2 semaines maintenant, un samedi, le Queen Victoria est arrive a Sydney pour y déposer ses passagers l’espace d’une journée et d’une nuit. Ce n’est que la 2eme fois après l’année dernière que ce paquebot de luxe passe devant l’opéra house. Je suis allé a la plage le dimanche et le soir vers 18h, évènement de grande ampleur alors que je reprenais le ferry pour traverser la baie : pour la premiere fois le Queen Victoria quittait le port et croisait le Queen Elizabeth 2, beaucoup plus petit. Près de 10 hélicoptères couvraient l’évènement et encombraient le ciel alors qu’au même moment, des dizaines de plaisanciers naviguaient à côte des imposants navires.

Pour des images vu du ciel, voici une vidéo prise de mon hélico avec l’arrivée du Queen Victoria et son départ suivi de l’entrée du Queen Elizabeth 2. Forcement, ca se passe sur youtube :
http://www.youtube.com/watch?v=AvRwBojnrdQ&feature=related











Pour ceux qui aiment les photos de Sydney, j’ai récupéré pour ce post des photos d’un blog très bien fait d’une personne qui met en ligne une photo par jour. Ca vaut le détour, certaines photos sont d’une qualité exceptionnelle :
http://sydneywebcam.blogspot.com/